Samy Thiébault clôt avec "Awé!" une trilogie initiée par "Carribean Stories" et "Symphonic Tales". Ce nouvel album met en avant le désir de "créolisation" musicale du saxophoniste: créer un langage personnel à partir des influences de la musique caribéenne (Cuba, Brésil...), du jazz modal et de la musique classique. Une hybridation inventive, parfaitement maîtrisée (du bercement au rugissement) qui va droit à l'essentiel.

Seïmani, c'est d'abord un trio de trois musiciens issus de trois générations différentes. « Sei mani » se traduit par « six mains » en italien, celles, d’Emilio Antuofermo égrènent accords et mélodies à la guitare; celles  de Yann Garot libèrent leur énergie à la batterie et celles de Samuel Zamia font le pont à la basse entre les esthétiques groove et swing.

Ils ont donné la réplique sur scène à Mike Stern ou Larry Grenadier...Des musiciens de haut vol donc, ici en "trilogue", tout à fait maîtres de leur propos (et de leurs impros)!Si leurs noms ne vous sont pas encore familiers, la liste de leurs collaborations scéniques devrait suffire à vous convaincre que nous avons affaire à de sérieux clients : Didier Lockwood, Mike Stern… excusez du peu ! Mais là n’est peut-être pas l’essentiel. Au-delà de leur grande maîtrise instrumentale et musicale, Damien Groleau, Sylvain Dubrez et Nicolas Grupp se distinguent peut-être avant tout par leur capacité à mettre leur talent au service du collectif.

Des musiques de film fort connues, revues (et corrigées) à travers le prisme du jazz et du swing. Par un quartet qui s'y entend en ces matières.
"Pour que le jeu soit amusant, nous avons choisi les musiques à l’origine les plus éloignées du jazz, le challenge consistant à faire swinguer des musiques aussi étrangères au jazz que la Guerre des Etoiles, ou la Boum… D’ailleurs, très peu de ces musiques ont été reprises par des jazzmen. Très peu, voire aucune."

Ce quatrième album solo (signé sur le prestigieux label BBE Music) , synonyme d’autonomie artistique et créative est né durant les 55 jours du premier confinement durant la pandémie de COVID-19 en 2020 d’où son titre “55.4”. Ce nouvel opus, composé, écrit, produit, mixé et réalisé pour la première fois par Sly Johnson est la synthèse de la richesse de ses influences.
Cet album à la couleur Funk, Soul et HIP-HOP, offre un mélange de rythmes à la fois puissants, sensuels et sensibles.

Avec son nouvel album unanimement salué par la critique, la chanteuse Cecil L. Recchia revisite les morceaux qui ont fait les grandes heures du légendaire label Blue Note. Elle en signe tous les textes. A ses côtés, un quintet de haute volée pour servir ce répertoire résolument hardbop aux arrangements inédits signés par le batteur David Grebil. 

Entre la Caraïbe et Londres, les passerelles ont toujours été nombreuses, favorisées notamment par le colonialisme. Après deux albums tournés vers les Caraïbes, la musique d’Anthony Joseph, originaire de la Trinidad, prend des accents londoniens, une ville où il s’est établi depuis de nombreuses années. Ainsi, il s’est rapproché de la scène jazz locale : vigoureuse, inventive, respectueuse de son héritage swing, be-bop, hard-bop, tout en jouant avec ses propres codes aux influences contemporaines.

Ce trio, fraîchement formé, constitué de trois musiciens-enseignants de l'agglomération chartraine mettra les instruments à cordes à l'honneur et tout particulièrement la guitare qu'elle soit acoustique ou électrique.

Offrant un mélange contagieux de soul, de jazz et de rhythm & blues, le DELVON LAMARR ORGAN TRIO se révèle être un groupe en plein essor. Leurs grooves alléchants, leurs sons luxuriants et leurs jam sessions vibrantes font toujours sensation avec des improvisations renforcées par leur indéniable chimie. Ce trio basé à Seattle - Lamarr à l'orgue B-3, Jimmy James à la guitare et Keith Laudieri à la batterie - évoque un son instrumental classique avec une sensibilité pionnière et virtuose qui lui est propre sur le premier album Close But No Cigar.

Toutes les traversées et rencontres musicales de Ludovic Louis l’ont finalement mené à se lancer en solo. C’est donc après plusieurs années de travail entouré de ses amis, que le trompettiste nous livre son premier album « Rebirth », réunissant ainsi des influences soul, funk et allant même jusqu’à la musique caribéennes.

En France, Thomas Khan est une des incarnations de la soul américaine les plus convaincantes. Une voix unique, magistralement accompagnée. Habité par la Soul, il retrouve dans cette musique les valeurs de transmission, de sensibilité, de chaleur et les contes de la vie ordinaire.